Les élèves de la 4e et la 6e année et les élèves du secondaire ont commémoré la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, une journée qui rend hommage aux enfants des Premières Nations, Inuits et Métis qui ont été victimes de maltraitance dans les pensionnats canadiens entre 1831 et 1998.

Après avoir regardé un film sur Phyllis Webstad, une jeune fille de la Première Nation Xgat’tem Stswecem’c, qui, à son premier jour d’école, est arrivée vêtue d’un nouveau chandail orange, lequel lui a été enlevé, les élèves de la 5e année A et B de Mme Deborah Dortort ont chacun eu un chandail orange et ont inscrit les mots « Je compte parce que je suis… ». Chaque élève a complété la phrase avec une raison personnelle expliquant pourquoi chaque enfant compte. Les élèves de 6B de Mme Choula Friedman ont également créé des chandails orange et ont été sensibilisés à l’importance de respecter les autres cultures, dans le cadre du programme Éthique et culture religieuse.

Lors de discussions enrichissantes en classe d’anglais, les élèves du 2e et 5e secondaire de Mme Tia Ayrton ont partagé leurs connaissances sur les pensionnats et ont discuté de l’importance de la réconciliation et de son lien avec les peuples autochtones. Les élèves ont également lu et vu sur le site de la CBC des témoignages personnels de survivants, qui ont mis en évidence le traumatisme immuable et intergénérationnel auquel beaucoup subissent encore aujourd’hui.

De leur côté, les élèves du 2e secondaire, lors de la leçon de géographie avec M. Simon Forget, ont appris sur la représentation très dérogatoire et discriminatoire des peuples autochtones dans les livres d’histoire de 1951, selon un article de Radio-Canada. Les élèves ont compris l’importance d’apprendre sur le racisme et les préjugés afin de ne pas les perpétuer à l’avenir, et ont appris pourquoi cette journée est également connue sous le nom de « La Journée du chandail orange ».

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